Je suis généralement d'accord avec le consensus selon lequel la rondelle de blocage doit s'appuyer sur l'écrou. J'ai eu des moments où cela n'était pas pratique (espace insuffisant sur l'extrémité de l'écrou, par exemple), et je n'ai pas hésité à utiliser la rondelle de blocage du côté du boulon. Ce n'est pas un péché, et fonctionne presque aussi bien que dans l'autre sens.
Considérez : Ce que vous avez, c'est une bague en acier, coupée à un endroit. Ensuite, les deux extrémités sont pliées pour qu'elles ne soient pas dans le même plan, puis trempées pour former un ressort de base. Par conséquent, lorsque l'écrou est vissé contre la rondelle de blocage, il faut une force importante pour aplatir la rondelle de blocage et la ramener dans un seul plan. Comme il s'agit d'un acier à ressort, il ne se contente pas de plier la rondelle pour la remettre à plat ; la force appliquée est retenue sous forme d'énergie potentielle stockée dans la rondelle. La force appliquée est retenue sous la forme d'une énergie potentielle stockée dans la rondelle. Elle repousse l'écrou et l'empêche ainsi de se desserrer. Cela ne permet pas à l'écrou de se desserrer par vibration, car cette force antagoniste empêche le développement de tout espace où des vibrations physiques peuvent se produire.
Les mêmes effets s'appliquent, si l'on place la rondelle de blocage contre le boulon. Je pense qu'on peut dire sans risque que le contrôle des vibrations (desserrage) serait légèrement meilleur du côté de l'écrou, car la même force de ressort doit contraindre une masse un peu plus faible de l'écrou. Je pense que la différence d'efficacité serait difficile à mesurer, quel que soit le côté où l'on place la rondelle de blocage. En général, s'il n'y a qu'une seule rondelle plate, elle se trouve aussi du côté de l'écrou. En plus d'appliquer une pression de fixation plus uniforme, cette pratique offre une belle surface plane contre laquelle la rondelle de blocage peut se contracter.